Le layetier-emballeur

 

Le layetier-emballeur

Le métier de layetier-emballeur.

 

L’emballeur avait pour fonction de prendre les mesures d’objets les plus divers puis de les emballer.

La profession d’« emballeur » existait depuis fort longtemps sans statut particulier.

C’est sous le règne de François Ier, en 1521, que l’on trouve pour la première fois un écrit réglementant cette profession.

 

Le mot « layetier » n’apparaît qu’en 1582, formé au départ du mot « laie ».

Au Moyen-Âge, la laie était un petit coffre destiné à conserver les bijoux, les documents de valeur et les vêtements légers.

 

En 1661, par évolution du langage, le vocable passe du contenant au contenu.

La layette désignait alors le linge réservé au nouveau-né.

 

Au XIXe siècle, le mot « layetier » est alors réservé au fabricant de coffres ou de caisses en bois servant à l’emballage. Les deux mots « layetier » et « emballeur » sont alors associés pour désigner la profession.

 

Au XIXe siècle on voyage de plus en plus pour raisons de santé ( il est de bon ton de « prendre les eaux ), puis dans un but de délassement en bord de mer.

Il devient donc nécessaire de fabriquer des coffres ou des malles pour transporter ses objets personnels.

Il en est allé de même pour les commerçants, militaires et autres professions « mobiles ».

Le recours au layetier-emballeur a donc été de plus en plus fréquent.

Il crée alors des caisses, après avoir pris les mesures des objets à domicile.

L’art de la profession consiste à fabriquer une caisse légère, mais suffisamment solide pour protéger les marchandises transportées.

 

La profession existe toujours de nos jours, sous l’appellation de « malletier ».

Celle-ci se consacre à l’époque actuelle, à la conception de malles de prestige.

 

 


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