Vendeur de carabouilla

 

Vendeur de carabouilla

Le vendeur de carabouilla ( ou carabouya ) a été une des attractions de nombreux marchés dans les années 60 à 80.


Lors des  braderies, des fêtes communales, des kermesses, on rencontrait toujours le marchand de carabouya", généralement un africain jovial qui attirait les passants par des boniments du genre : "carabouilla, carabouilla, jamais malade, jamais mourir.... ".


Les premiers vendeurs de carabouilla en Belgique étaient des noirs, émigrés du Congo Belge, mais naturalisés Français, car en 1947 il était interdit aux « nègres » congolais d'entrer en Belgique dont le Congo était une colonie.

 

Le carabouilla était ( et est toujours ) une sorte de bonbon de réglisse et d'anis ressemblant à un bloc de sucre candi d'un noir profond .


Cette friandise était, à l'époque, auréolée de nombreuses vertus, mais on le consommait surtout afin d'adoucir la gorge et de calmer la toux

 

Le « brave nègre », nom donné à l'époque aux noirs africains, encore très peu connus, si ce n'était par les missionnaires et les boîtes de « Banania », cassait le carabouilla à coup de marteau, puis emballait les morceaux dans un cornet de papier et les vendait.

 

Il existe encore aujourd'hui quelques marchés sur lesquels il est toujours possible de se procurer ces bonbons, mais le métier a pratiquement disparu.



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3 commentaires:

  1. C'est un métier que je ne connaissais pas... et c'est très intéressant à savoir. Au vu des ingrédients cela devait être bon. C'était une autre époque ! Beewell

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