Garde-barrière

 

Garde-barrière

Selon la définition des dictionnaires, un garde-barrière est un agent des chemins de fer chargé de garder les barrières d'un passage à niveau.

Deux régimes étaient applicables selon le trafic existant sur la route coupée par le chemin de fer :

-         Le régime ouvert : le garde-barrière devait fermer les barrières à l'approche d'un train pour empêcher les véhicules routiers de passer

-         Le régime fermé : il devait alors ouvrir les barrières à la demande des usagers de la route si aucun train n'était en approche.

 

A l'origine, et jusqu'environ 1940, le métier était fort pénible ; les gardes-barrières devaient être présents 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

La fonction était prioritairement attribuée aux femmes qui devaient faire rouler, à la  force des bras, une lourde barrière se déplaçant sur des roulettes à graisser régulièrement, et particulièrement dure à manoeuvrer en période de gel. 

Les barrières étaient généralement pourvues d'un portillon pour les piétons ou les cyclistes.

 

Les conditions de vie ont peu à peu évolué, et le service s'est alors limité à 8 heures de travail par jour.

La barrière roulante a été remplacée par des barrières relevantes, actionnées par un treuil à manivelle.

Ces barrières étaient baissées lors du passage des trains et levées en autre temps.

 

Les gardes-barrières étaient aussi responsables de la sécurité en cas d'obstacles ou de problèmes sur la voie.

Ils plaçaient alors des pétards sur la voie, lesquels explosaient au passage des roues du train, et ils agitaient un drapeau rouge pour stopper le convoi.

 

Dès les années 1980, la fonction a peu à peu disparu, remplacée par l'automatisation.

 

Si les gardes-barrières n'existent plus actuellement, nombre de leurs maisons sont toujours en place aujourd'hui et très convoitées par les amateurs de paysages bucoliques.

 

4 commentaires:

  1. C'était le métier des grands-parents paternels de mon mari. Le père était cheminot et garde-barrière et la maman, garde-barrière en poste lorsque son mari était au travail sur les voies. Aujourd'hui leur petite maison a disparu mais une voie verte passe sur le tracé de l'ancienne voie ferrée passant sur le lieu qu'a connu mon mari lors de son enfance.
    Les maisons de garde-barrière sont aujourd'hui prisées. Remise au goût du jour, elles sont de charmantes petites demeures tout en hauteur. Celle de mon voisin le plus proche en est une.

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  2. Dommage que leur maison ait disparu.....

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  3. Tout ce qui touche au rail me passionne. J'aurais adoré avoir une maison de garde-barrière, elles sont trop mignonnes. Mon grand-père, Résistant, faisait dérailler les trains des allemands pendant la guerre ; mes deux beaux-pères étaient cheminots... Je fais monter les gens costumés 19ème siècle sur la loco vapeur de mon département, je dessine les locos...... on m'a proposé de remplacer le conservateur du musée ferroviaire de Mornac sur Seudre, etc..................

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  4. Grand merci pour ton commentaire !
    Ton blog non plus n'est pas dénué d'intérêt....

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