Le taillandier
Mais son client de prédilection était celui qui travaille la terre, le paysan et le jardinier, le maraîcher et le vigneron.
L'acier dont il se servait était souvent fourni en barres de plusieurs mètres de long, que le taillandier coupait à la longueur voulue. Pour certains outils, il fournissait aussi parfois les manches qu'il fabriquait lui-même en châtaignier ou en frêne.
Il utilisait bien sûr une forge pour chauffer le métal. Celui-ci était ensuite aplati au marteau par plusieurs ouvriers.
Au 17ème siècle ils étaient répartis en plusieurs métiers :
- les taillandiers en oeuvres blanches ( fabriquaient des outils coupants mais qui ne seront pas des armes )
- les taillandiers grossiers [ gros ustensiles de cuisine (marmites, crémaillères...) et gros outils (pelles, chenets, marteaux, etc...)
- les taillandiers vrilliers (vrilles, vilebrequins) et les tailleurs de limes, poinçons et ciseaux
- les taillandiers ouvriers en fer blanc et noir (fabrication de lanternes, entonnoirs, moules... )
Plus tard le taillandier est vraiment devenu l'artisan spécialisé dans la fabrication des outils tranchants.
Aujourd'hui, les taillandiers fournissent des corps de métiers spécialisés, travaillant notamment avec les techniques d'autrefois comme les tailleurs de pierres pour la restauration de monuments historiques.
Pas étonnant qui 'ici , dans le Puy-de-Dôme où il y avait beaucoup de vignobles , le patronyme de Taillandier soit répandu : cet artisan ne devait pas chômer !
RépondreSupprimerJ'ignorais le fait que ce patronyme soit répendu chez toi....
SupprimerMerci de ta visite et de ton intérêt.
Bonne journée Sophie
Une découverte très intéressante
RépondreSupprimerBon jeudi Bernard
Christian
Toujours fidèle !
RépondreSupprimerMerci de ta visite et de ton intérêt.
Bonne journée Christian
J'ai vu récemment un reportage sur un tout jeune taillandier qui fait de belles haches pour les bûcherons qui veulent sortir des engins motorisés. Des outils solides, tranchants, adaptés à la pogne de l'utilisateur donc rien de standard comme on peut trouver dans les commerces actuels. Ils sont fait presque sur mesure à la morphologie de l'utilisateur, bien équilibré. De la belle ouvrage comme on aimerait en revoir
RépondreSupprimerMerci Brigitte pour cette visite et ces explications.
RépondreSupprimerAinsi, cette profession n'est pas entièrement disparue...
Intéressante anecdote !
Bonne journée