L'abatteur de charbon
Le Piqueur et l'Abatteur sont les véritables mineurs ; leur travail consiste à extraire le charbon.
Le piqueur avec le pic manuel, ou le marteau-pic, et l'abatteur avec la rivelaine.
La rivelaine, c'est une sorte de pic à deux pointes qu'utilisait le mineur.
La rivelaine servait à haver, c'est à dire à faire des encoches horizontales dans le bloc de charbon pour l'affaiblir ; on utilisait ensuite le pic pour faire "dévaler", tomber le charbon.
Les rivelaines ont été remplacées rapidement par des haveuses, sortes de scies monumentales à dents impressionnantes, qui entaillaient le charbon, afin de faire tomber des blocs de grandes tailles
Le travail d'abatteur est pénible à cause de la poussière que les mineurs respirent et des positions forcées qu'ils doivent prendre.
Ils sont quelquefois obligés de travailler à genoux, couchés sur le ventre ou sur le côté dans des chantiers de 60 centimètres de haut, où l'aération n'est pas toujours parfaite ; en outre, ils ont à redouter les éboulements et les coups de grisou.
Le métier d'abatteur est considéré comme le plus noble des métiers de mineurs.
Vous trouverez un aperçu de quelques autres métiers de la mine
en suivant ce lien : http://ecole.bayard.free.fr/lewarde/OUTPUT/HTML/page023.html
Le plus noble mais le plus ingrat. Et combien ont abrégé leur vie avec la silicose ? Les mineurs, c'était une famille. Je m'en souviens, petite en Alsace. Ils se tenaient les coudes dans les coups durs et il y en avait.
RépondreSupprimerLe gazier, sans lui, combien de morts en plus avec ce sinistre coup de grisou.
Et les petits galibots, certains étaient très jeunes. On exploitait leur petite taille.
Ton article est intéressant et le complément que tu nous signales aussi. Que de métiers au coeur de la mine.
Bonne journée Bernard
Merci pour ton passage et ton commentaire particulièrement vrai !
SupprimerA 2 ou 3 Kms de chez moi, le 08 aout 1956 a eu lieu une grave catastrophe dans la mine du "Bois du Cazier" : 262 mineurs y ont perdu la vie.
Des métiers vraiment pénibles et très dangereux,mais ces gens n'avaient guère de choix.
RépondreSupprimerBon lundi Bernard.
Christian
PS:Je m'excuse pour le retard mais je n'avais pas reçu la notification